5h, notre jeep prend la route pour le parc national de Yala. Un couple de Suisses peu loquaces et un Néérlandais plus sympa nous accompagnent.

Après une demi-heure de trajet nous voici à l’intérieur du parc, prêts à traquer les animaux dont la star, le léopard, qui est aussi le plus difficile à débusquer. Nous passons rapidement sur les premiers lieux afin d’arriver au plus tôt à l’endroit où se font le plus facilement voir les léopards. Le parc en compte une vingtaine. Madame chance n’est malheureusement pas présente ce matin. Malgré une embuscade de près d’une heure où trois bébés semblent avoir possédé les lieux mais qui restent invisibles, nous nous résignons à ne pas voir le félin roi ici. Nous avons pourtant cru un moment approcher au but quelques secondes en apercevant un pelage tacheté orange et noir à proximité… Il s’agissait en fait d’une touriste vêtue d’une veste imitation léopard ! La pauvre femme croyait peut-être pouvoir les attirer habillée ainsi…

Une fois notre déception ravalée, nous partons à l’assaut des autres habitants de ce magnifique parc aux allures de savane africaine. Loin d’égaler les parcs sud-africains de part la richesse et le prestige de sa faune, Yala nous a malgré tout permis d’observer crocodiles, buffles, daims, mongoustes, gros reptiles, éléphants… Les éléphants d’Asie se démarquent de leur cousins africains de part leur taille, beaucoup moins impressionnante. Les pachydermes que nous avons pu approcher de très près paraissent presque inoffensifs.

Le safari qui se termine vers midi nous aura fait passer un très bon moment dans un cadre naturel vraiment magnifique.

14h, il est temps de reprendre la route, direction le petit village de Mirissa, sur la côte.
Près de 3h et un changement de bus plus tard, nous débarquons dans un endroit qui nous est peu coutumier, le Paradise Hotel. Pour une fois, pas de guesthouse mais un vrai hôtel avec piscine et bungalow individuel au confort toutefois rudimentaire. 10 jours d’aventure et de marche, maintenant place au repos, même si ce n’est pas notre style de jouer les lézards au soleil plusieurs jours de suite.
Ce cadre, plus favorable aux habitués de clubs de vacances nous permet quand même de reprendre des forces et de profiter de la magnifique plage, quoique bien agitée, pendant deux nuits. Nous nous surprenons presque à regretter d’avoir choisi ce lieu très aseptisé et à préférer une pension chez des locaux, plus authentique et favorisant le partage.

Nous savourons le coucher du soleil en se promenant le long de la plage de Mirissa, une des plus belles du pays. Contrairement à son voisin les Maldives, le Sri Lanka ne bénéficie pas de barrière de corail, ce qui rend les plages plus propices à la pratique de surf que celle du snorkeling.

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