C’est mardi matin après une nuit dans les airs que l’on se pose enfin à Johannesburg dans un climat similaire à celui que l’on vient de quitter : 25°, temps chaud et sec. Chez nous, nous venons de passer à l’automne, ici c’est le début du printemps, hémisphère sud oblige, les saisons sont inversées. Par contre, pas de décalage horaire, cela facilite notre acclimatation.

Une fois les formalités administratives auprès du loueur automobile entérinées, nous récupérons notre petite citadine, une Opel Corsa. Pour visiter la réserve, la location d’un 4×4 n’est parait-il pas nécessaire, les routes étant facilement praticables.

Cela nous paraît étrange de voyager en voiture de location. Cette fois-ci, pas de bus, ni de train, encore moins de tuk-tuk. Une voiture rien que pour nous deux pendant tout notre voyage, un grand luxe pour deux routards habitués à des moyens de locomotion collectifs et peu confortables.

Mais c’est aussi le début des premières galères : volant à droite, conduite à gauche et signalisation routière plus qu’approximative à la sortie de l’aéroport, du moins pour la direction qui nous intéresse.

Après quelques recherches et hésitations et grâce à un peu de chance, nous voilà enfin à midi sur la route du parc Kruger, enfin plus précisément de Graskop et ses environs. Le but est de se rapprocher du parc mais de visiter également la région proche, pour notre premier jour, avant le safari, demain.

C’est aux environs de 17 heures que nous arrivons vers la ville de Nelspruit, pas loin du parc, après 4-5 heures de route. La nuit est tombée et la route pour Graskop pas encore achevée. Nous décidons sagement de nous arrêter ici pour la nuit avant de continuer le court chemin qui nous restera demain.

Les premiers lodges que nous visitons ont des chambres qui ne rentrent pas dans notre budget. Après quelques recherches, nous trouvons finalement notre bonheur au Bundu Lodge, magnifique camp au cadre bucolique plein de charme. Exténués par notre courte nuit dernière dans l’avion et le trajet de ce jour, nous trouvons sans mal un sommeil profond.

Leave a comment

two + six =