Réveil à 7h après une nuit bien bruyante, entre claquements des vagues et averse nocturne, pour visiter assez tôt la réserve naturelle, à 30 secondes de notre hôtel.

L’entrée est payante mais soumise à une donation. Chacun met ce qu’il veut, l’argent allant la préservation et à la protection de ce parc. La visite peut se faire avec un guide, pour 20 $ par personne. Nous décidons de la faire seuls, sachant qu’il suffit de suivre le chemin. Le parcours fait 6 km et longe la plage la plupart du temps, même si parfois nous nous enfonçons une centaine de mètres dans la fôret.

Après une légère pluie matinale le temps se dégage et nous permet de voir nos premiers animaux : des singes capucins, très nombreux au Costa Rica. C’est donc la tête en l’air que nous parcourons une bonne partie du parc. La visite demande patience et attention : sans guide notre exercice de recherche de vies sauvages est plus difficile, alors nous restons attentifs au moindre mouvement dans les branches et les buissons.

Les singes se multiplient et certains semblent trouver plaisir à se laisser contempler et photographier.

Les habitants du coin peuplent également la terre : à quelques mètres de nous, nous surpenons un coati, une sorte de gros raton laveur, vivant uniquement en Amérique Latine. Ne semblant pas dérangé par notre présence, il traverse le chemin tranquillement à la recherche de ce qui soulagera son estomac.

La visite du parc prend environ 4h durant lesquelles nous nous régalons de découvrir des animaux sous réserve d’une grande attention : serpents, écureuils, colibris, énormes papillons… Cahuita n’est pas très développée touristiquement, le parc ne regorge pas de visiteurs, ce qui permet d’en contempler davantage ses trésors. La vue quasi permanente sur la plage tout au long du parcours nous fait encore plus savourer ce magnifique décor naturel.

Au bout de 4h épuisantes, nous arrivons au terme de notre visite. N’ayant pas le courage d’effectuer les 6 kms du retour à l’hôtel à pied, nous nous voyons proposer le retour en voiture, par le patron du bar à la sortie du parc.

Après un bref déjeuner, il est temps de se baigner sur la plage du parc, parmi les nombreux crabes qui y ont élu domicile.

Contrairement aux plages des autres pays caribéens, il n’y a pratiquement pas de barrières de corail empêchant les vagues. La vigilance est de rigueur.

La nuit tombée nous oblige à vaquer dans le centre ville, entre cybercafé et bar, où nous nous délectons du rhum local au Coco’s bar, au rythme reggae et décor rasta.

Pour diner, le café juste en face nous permettra de nous rassasier avec un plat typiquement caribéen, à base de poulet, riz, sauce coco et banane plantain. Un pur délice.

On commence à se faire au rythme local, notre coucher se fait à 22h.

Conseils aux voyageurs

– Visites des parcs : essayez de commencer vos randonnées dès l’ouverture des parcs afin d’avoir un maximum de chance d’observer la faune.

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