Réveil à Lisbonne où l’on profite de la météo automnale avant de s’attendre à un choque thermique dans quelques heures…

Décollage de notre avion à 13h. 8 heures de vol plus tard – et 4 heures de moins sur la montre – nous voilà arrivé à New York, la Big Apple !

Tout d’abord colonie portugaise, la ville fut baptisée la Nouvelle Amsterdam en 1624 avec l’objectif d’en faire un comptoir commercial important.

40 ans plus tard les Anglais s’en emparent et le roi Charles II renomme la colonie New York en l’honneur de son frère le duc de York.

L’image d’ouverture sur le monde de cette ville, où chacun peut réussir en partant de rien vient du XIXème siècle où l’immigration massive permit de construire cette ville. Aujourd’hui, New York, riche de cet héritage, est devenue la capitale du monde où les tendances se créent, où se concentre l’économie mondiale, où le cinéma et les artistes puisent leur inspiration. Bref, où le rêve américain prend ici tout son sens.

Il est 17 heures lorsque nous sortons de l’aéroport. Et là commence la galère… La passage de Sandy a provoqué d’importantes conséquences sur les transports : inondations et pannes électriques ont paralysé des lignes de train et de métro. La navette reliant l’aéroport de Newark à Manhattan est hors service. Alternative possible : le taxi, mais hors de prix. C’est donc le bus, qui tardera à venir, qui nous transporte sur l’ile de Manhattan.

Première découverte, de nuit, de  »la ville qui ne dort jamais ». Arrêtés à la célèbre gare Grand Central, nous faisons face aux conséquences du passage de l’ouragan : aucun métro ne peut nous emmener à Brooklyn, où nous avons loué un appartement pour la semaine. Toutefois la ville a mis à disposition des habitants des navettes exceptionnelles qui remplacent temporairement les métros de la partie Sud de Manhattan, la partie de la ville qui a été le plus touchée et qui doit faire face à des coupures d’électricité prolongées.

Ouf, nous voilà sauvés… mais il nous reste à rejoindre la file d’attente pour les navettes. Et là c’est une file interminable de plusieurs centaines de mètres que nous devons remonter ! Au total, environ 2 heures à patienter avec les New Yorkais qui semblent avoir fait de la patience leur qualité première, en pleine heure de pointe. Evidemment le bus ne s’arrête pas devant notre appartement. Il nous faut prendre encore un taxi pour récupérer les clés dans un bar puis marcher 15 minutes avec nos sacs de baroudeurs sur le dos.

Arrivée finale : 23h, soit 6h après notre atterrissage !

Je ne parle pas du décalage horaire qui aura fait de cette journée une journée sans fin ! Douche, repas et repos sont au programme de la fin de soirée. Sauf qu’une nouvelle vient de tomber : la marathon, pour la première fois depuis sa création, en 1970, est annulé ! Bloomberg, le maire de la ville avait pourtant confirmé mercredi la bonne tenue de l’événement. Mais sous la pression d’habitants et d’hommes politiques qui trouvaient indécent d’organiser le marathon alors qu’une partie de la ville se retrouve dans des conditions difficiles, sans électricité et nécessitant la disponibilité des secours, l’annonce est officielle, le marathon de NY n’aura pas lieu cette année.

C’est abasourdi et en colère vis à vis du maire qui a attendu d’être à 36 heures de la course avant de l’annuler, une fois que tous les coureurs sont arrivés sur place, que j’essaye de trouver le sommeil. Il faut tout de même relativiser et penser que des milliers de gens vivent dans des conditions difficiles reléguant le marathon au second plan.

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