Jour 16
Trajet en bus de Chitwan à Katmandou. Nuit dans le quartier de Thamel.
Jour 17
Nous y sommes. Ultime journée au Népal avant notre retour en France.
La Vallée de Katmandou est riche d’une multitude de villes que notre séjour ne suffira pas à explorer intégralement. Il nous faut donc fixer des priorités. Et c’est Bakthapur qui sera l’objet de notre visite.
A près de trente minutes de taxi de la capitale, nous découvrons un nouveau Durbar Square, après ceux de Katmandou et Patan. L’heure matinale de notre visite a l’avantage de nous proposer une certaine sérénité qui disparaît progressivement dès que la ville se réveille. Il est dit que le meilleur moment pour savourer le lieu est la fin de journée, au coucher du soleil, une fois débarrassé des touristes, lorsque règne de nouveau une certaine atmosphère mystique et détendue, comme à l’époque de la splendeur de Durbar Square.
Malgré la poussière et une certaine vétusté un charme certain se dégage des alentours de Durbar Square avec des ruelles pavées de couleur ocre qui nous feraient presque remonter le temps si les deux roues motorisées ne venaient pas perturber les lieux de leur pollution sonore. La vie grouillante déborde dans toutes les ruelles où se succèdent des scènes de vie népalaises.
Les touristes ne sont pas légion et l’immersion dans le quotidien des habitants de Bakthapur est totale. Il est d’autant plus agréable de s’y promener que les locaux ne prêtent même pas attention aux étrangers, contrairement à leurs voisins indiens, qui savent si bien poser leur yeux avec insistance sur les touristes.
Ultime promenade à Katmandou dans l’après-midi, dans le quartier de Tyora et Asan Tole, où les Népalais profitent de leur samedi pour surpeupler les ruelles commerçantes allant jusqu’à créer des embouteillages de piétons !
La fin de journée est consacrée au bouclage des bagages.
Conseils aux voyageurs :
– Restauration à Thamel : La Bella café. Savourez la thupkpa vegetable : une soupe délicieuse ! 255 R (2 €).
– Durbar Square de Bakthapur : 1 500 R (12 €). Apparemment il est possible d’y rentrer par un autre endroit, sans payer.
– Taxi Thamel-Bakthapur : 600 R (5 €).
Conclusion :
Le Népal est une terre d’aventure et de spiritualité. Le voyageur y dépose ses bagages pour l’une de ces deux raisons.
Pays himalayen, ici l’aventure côtoie les sommets enneigés de la plus haute chaine de montagnes au monde. C’est donc le terrain de jeu idéal pour les trekkeurs, avec de nombreuses et variées randonnées. Trek à travers des villages traditionnels, trek dans des vallées, trek autour des Anapurnas ou de l’Everest, les huit sommets de plus de 8000 mètres – sur un total de quatorze dans le monde – sont autant d’objectifs pour le randonneur débutant que pour l’alpiniste chevronné.
L’aventure peut aussi prendre forme avec d’autres activités comme le rafting, le canoë, le parapente, le VTT…
Le Népal est aussi une terre de croyances, où le bouddhisme et l’hindouisme font bon ménage, et héritier d’un passé hippy pas si lointain qui continue d’attirer des nostalgiques de l’époque des années 70.
On trouve généralement ce que l’on est venu chercher ici et l’on repart satisfait, notamment par la douceur et le calme des Népalais lorsque l’on fait abstraction de la trépidante Vallée de Katmandou où bruit, pollution et vie grouillante peuvent être autant de raisons de fuir pour se rapprocher de la magnifique et très envoutante nature du pays.