7h30, direction la gare routière pour s’installer dans notre bus en direction de La Paz, capitale bolivienne. La route menant à la frontière est superbe, elle longe le lac, ensoleillé de bon matin. Arrivés à la frontière trois heures plus tard, nous sortons du car afin de satisfaire les formalités administratives douanières. Pour ce faire, nous sommes dirigés vers trois bureaux différents avant de pouvoir remonter dans le car, en règle. On s’arrête une heure dans la ville frontalière la plus grande, Copacabana, qui n’a rien à voir avec la célèbre plage de Rio.

Encore trois heures de car et nous arrivons dans la banlieue de La Paz. Les rues sont très animées. On sent déjà une atmosphère de grande ville. Puis au détour d’un virage on est pris d’une stupeur générale en découvrant la capitale la plus haute du monde. Nichée en bas d’une vallée, la ville s’étend sur des dizaines de km dans les hauteurs des montagnes. Vision incroyable. Il faut le voir pour comprendre la fascination que l’on peut avoir à la découverte de cette curiosité urbaine.

A la recherche d’un hôtel bon marché, on comprend que le confort ne sera pas le même qu’au Pérou, les prix non plus, étant moins élevés. On tombe sur une bonne chambre dans l’hôtel Torino, près de la place Murillo, au centre ville. La salle de bain comprend la fameuse douche bolivienne et son installation électrique juste au-dessus de la douche, qui nous délivrera quelques décharges au contact du robinet.

Après avoir réservé le billet de bus pour Uyuni et le tour de trois jours du lendemain, nous partons à la découverte de cette gigantesque ville, véritable fourmilière avec ses innombrables ruelles qui montent et descendent de partout, son trafic incessant et sa surpopulation. A chaque coin de rue, on aperçoit à des dizaines de km le reste de la ville dans les montagnes. La nuit tombée, c’est un spectacle saisissant que de voir toutes ces illuminations en hauteur, faisant se mélanger étoiles et éclairages urbains. Cette ville ne peut décidément pas laisser indifférent.

En arpentant les ruelles on est saisi d’étonnement de voir autant de magasins, stands ou marché ouvert jusqu’à pas d’heure. Les prix sont étonnamment très bas. Nous mangerons d’ailleurs pour 3 € à deux. Le contraste social est aussi spectaculaire : des hommes d’affaires croisent des enfants de 4 ans faire la manche. Choquant de voir autant d’enfants en bas âge laissés seuls à jouer de la musique ou cirer des chaussures. C’est aussi ça La Paz.

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