1 500 mètres plus bas

Ce jour sonne le début de la fin de notre trek.  Nous retournons vers notre village-départ, Syabru Besi. Deux jours permettent de rejoindre le village d’où nous prendrons ensuite un bus pour retourner à Katmandou. Certains marcheurs font la descente d’une traite au cours d’une longue journée. Pour nous, ce sera une halte à Lama Hotel, où nous avions également passé une nuit sur le chemin de l’aller.

7h30, nous quittons Kyanjin Gompa et ses pics enneigés. La route est évidemment descendante et nous passerons d’une altitude de 3870 à 2470 mètres. Mais le chemin du trek du Langtang aime jouer avec les nerfs des marcheurs : parfois les montées succèdent aux descentes et les descentes succèdent aux montées. Notre première journée de trek a été particulièrement riche de ces moments où on ne sait plus si nous sommes censés monter ou descendre. De ce fait, malgré un chemin descendant, nous sommes contraints par moments d’exercer un effort musculaire pour grimper certaines portions.

Arrivés à Lama Hotel vers 15h nous faisons halte au lodge Original Lama Hotel où nous sommes les seuls visiteurs. Nous engageons le fils du propriétaire en tant que porteur pour le lendemain afin de mieux profiter de cette dernière journée de marche, surtout lorsque l’on se remémore la première journée qui enchaina descentes et montées.

L’inévitable coup de froid du trekkeur au Népal

Les jours défilent, les heures de marche s’accumulent et la fatigue est grandissante, d’autant que je n’ai pas encore pris de jours de repos depuis le début de l’aventure. C’est donc à 19h que je tombe de sommeil, avec une bonne crève, souvenir de Kyanjin Gompa. Il est très difficile de ne pas prendre un coup de froid lors d’un trek au Népal, quasiment tous les trekkeurs reviennent avec un petit souvenir viral. Les touristes sont soulagés de n’être que de passage dans une région certes magnifique mais qui rend la vie si rude aux habitants des villages. En partant, nous laissons derrière nous des gens menant une vie où la notion de confort est quasi inexistante, dans un cadre où la nature dicte sa loi, à laquelle il faut se plier et s’habituer. De quoi savourer le moindre petit confort occidental à notre retour et notre chance d’être né dans un environnement beaucoup moins hostile, à tous niveaux, que tant d’autres sur terre.

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