Comme je le craignais la veille, la météo n’est pas clémente aujourd’hui. Je tente tout de même de rejoindre le départ de ma dernière randonnée du séjour avant mon départ de Tenerife demain soir. J’ai souhaité finir en beauté avec une marche parait-il splendide dans le massif d’Anaga. Il s’agit de la n°64 du guide Rother. Son dénivelé est de 1100 mètres et la difficulté annoncée me fait déjà cogiter, car elle s’annonce comme la plus physique du voyage et elle intervient après avoir accumulé de la fatigue ces derniers jours.

Je commence la marche dans la forêt, avec une ascension de 200 mètres de dénivelés. Puis, lorsque le chemin à emprunter commence à redescendre vers la niveau de la mer, je décide de continuer à grimper un chemin vers la gauche qui m’amène au bout de 10 minutes au mirador de Cabezo del Tejo et sa vue imprenable sur la chaine de montagnes qui plonge dans la mer. Je prends mon temps et reste pas loin d’une heure sur place, à déjeuner en compagnie d’oiseaux bien gourmands et peu farouches. Au final, je décide de ne pas aller au terme de ma randonnée, d’autant que des trombes d’eau commencent à tomber après une météo qui n’a cessée d’être menaçante depuis ce matin.

C’est donc prématurément que je termine ma semaine de marche mais pleinement satisfait des paysages parcourus au cour de cinq randonnées qui m’auront offert un bel aperçu de ce que peut offrir Tenerife aux voyageurs. Le lendemain, je finis mon voyage par une journée à Santa Cruz, la capitale, avant de repartir pour la France.

Conclusion

Après notre voyage à Madère il y a quelques mois, je pensais retrouver des paysages similaires, les deux îles étant assez proches géographiquement. Il est vrai qu’une comparaison peut se faire car il s’agit de deux petites îles, au climat identique et à la culture proche, mais chaque île a sa personnalité et ses particularités géographiques. Tenerife m’a enchanté par son parc national del Teide et ses paysages dignes d’une autre planète. Le massif d’Anaga situé au nord m’a lui aussi transporté dans un autre univers avec ses forêts vierges et ses chaines de montagnes acérées. Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de randonner dans les gorges de Masca, mais cet endroit recèle également de beaux trésors naturels. L’île de Tenerife a donc autre chose à offrir que le confort des stations balnéaires qui l’ont popularisée et mérite que l’on chausse ses chaussures de marche pour l’appréhender de la meilleure des manières, au plus près de sa nature généreuse.

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