A Oman, il n’est pas nécessaire de s’éloigner très loin de la capitale pour se retrouver en pleine nature. En moins d’une heure on peut se retrouver entre mer et montagnes ou même à longer les wadis. Nous partons justement en direction d’un des wadis les plus fréquentés, notamment le week-end où les locaux ne se privent pas pour y camper ou y pique-niquer, le Wadi Al Arbiyyin. Il suffit de s’éloigner de quelques kilomètres de la route principale pour se retrouver à profiter de notre tout terrain à travers les pistes montagneuses et à longer des cours d’eau à la couleur turquoise. Malheureusement, la propreté des wadis n’est pas toujours de mise, il n’est pas rare que des détritus jonchent le sols. Mais cela n’enlève rien au charme idyllique de ces oasis, encaissées dans des vallées.p

Le Wadi Al Arbiyyin est composé de plusieurs bassins ainsi qu’une petite chute d’eau à partir de laquelle les plus téméraires peuvent se jeter. Rouler sur cette route (Route 26 de l’OOR), qui traverse plusieurs wadis, avec des passages à gué et un terrain caillouteux et sableux, est un vrai plaisir comme sur toutes les routes hors bitume. Même s’il pourrait être possible de rouler avec une berline sur certaines de ces pistes, un tout terrain offre un réel confort et une sécurité appréciable. Il est donc, à mon avis, indispensable de louer un 4×4 pour les voyageurs souhaitant profiter comme il se doit de la géographie du Sultanat d’Oman.

Nous passons le reste de la journée entre wadis et mer, entre montagnes et plateau, en revenant sur le plateau de Salmah, que nous avions partiellement découvert en début de séjour. C’est ici que nous bivouaquons une dernière fois, avant de finir nos deux nuits omanaise à l’hôtel, à Mascate.

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